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94 commentaires:

  1. Alors j'ai pas tout compris, PEA, AEA, TEA, EPCC, ESADS... mais si les ateliers sont en danger et si les techniciens sont mal payés, je grave, je sérigraphie, j'imprime ma signature en grand!
    pour Bernard et Olivier qui m'ont tout appris!
    des bises
    Edwige

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  2. L'enseignement de la technique et l'accompagnement régulier et individuel des étudiants est fondamental; les professeurs artistes ne font pas ce travail; il faut bien que quelqu'un assume cette fonction!

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  3. C'est "marrant", déjà quand j'étais étudiant, il y a 12 ans, les techniciens faisaient un boulot de prof...

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  4. Pourquoi cette barrière honteuse entre professeurs et techniciens? Même Gropius l'avait compris : l'artiste est un artisan exalté. Mon apprentissage et cheminement artistique dans l'école s'est construit tant avec les techniciens qu'avec les "professeurs".

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  5. Ancien assistant en atelier sérigraphie, j'ai pu prendre la mesure du travail considérable entrepris par le personnel des ateliers de l'esad, tant sur le plan technique que pédagogique. La reconnaissance de leurs compétences ainsi que de la qualité de leur enseignement ne peut se faire sans l'attribution d'un statut décent.

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  6. Ce combat est juste, nécessaire et universel. c’est un sacrifice, un risque mais c’est surtout une action noble et généreuse. Généreuse car c’est un exemple d’hommes et de femmes qui dans un mouvement solidaire et collectif décident de relever la tête pour rétablir une situation dans laquelle le savoir, la connaissance ne sont pas reconnus et encore moins respectés.
    L’intelligence est piétinée. Ils ont décidé qu’elle ne le serait plus.
    Votre combat chers amis est le notre, celui de la progression contre la régression.

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  7. Les restrictions budgétaires offrent un mauvais prétexte aux décideurs pour adopter des comportements professionnels à la limite du respect, voire irresponsable... On le voit un peu partout et c'est malheureux. La technique ne fait pas tout, mais elle est indispensable ! Je me sers tous les jours de ce que vous m'avez appris :) Charlie, Michel, Fabrice, Pierre, et vous autres, vous êtes magnifiques sur cette photo ! La non-reconnaissance de votre statut montre encore une fois la bonne vieille hierarchie entre le fond et la forme, la matière et l'esprit... Et pour les arts-plastiques, c'est quand même un comble !

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  8. Arlette a dit
    Qui que l'on soit, où que l'on soit, quoi que l'on fasse tout travail mérite reconnaissance et intitulé adapté

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  9. La transmission des bases techniques est à l'enseignement artistique ce que le knack* est à la moutarde.
    *knack : saucisse de Strasbourg

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  10. Vos activités d'enseignement dans l'école sont incontestables.

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  11. Dans l'environnement d'étude proposé dans le supérieur d'une manière général et dans un parcours comme celui mené à l'ESADS en particulier, le rôle des responsables d'atelier est plus qu'essentiel!

    Là où on cherche à accompagner vers l'autonomie créative on ne peut pas imaginer retirer les rails qui soutiennent concrètement nos cheminements artistiques et conceptuels. Il est mensonge voire ineptie de penser que nos « techniciens » se limitent très mécaniquement à nous fournir un service ou un outil, sans concevoir la valeur de leurs conseils, de leur expérience, de leur culture et plus simplement de leur présence.

    Parfois perdu dans « l'auto-gérance » on observe très vite que la présence seule des « assistants » est un moteur. L'accompagnement technique des projets amène à une proximité naturellement prospère en tous points (ouverture des possibles, qualité des rendus, logistique/gérance des productions, encouragement, gain de confiance etc.) qui vaut plus que tous les titres que pourront s'inventer les administrations.

    Si il est impossible pour les gérants de comprendre la nécessité de ces personnes aux côtés des étudiants, au point de n'accorder aucune considération à leurs requêtes, à leur respect, il faudra réveiller leur jugement. Sans quoi tous le monde y perdra inutilement beaucoup.

    Au lieu de nous offrir des analyses météorologiques sur la houle, non pardon, les «  bourrasques » soufflées tantôt entre deux bâtiments, il aurait peut-être était bon de prévoir une bonne aération des idées avant le gel de l'hiver.

    Prenez soin de nos "techniciens" bon sang!

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  12. Quand je parle de bines je dis toujours qu'il est prof aux Arts déco... à en croire ce que je sais aujourd'hui, c'est qu'un technicien.
    Pourtant dans nos soirées j'ai appris à connaître quelques étudiants que je n'ai jamais vu ainsi que leur travaux respectifs..
    Les expériences des uns enrichissent les autres, techniquement, humainement...
    Partenaires, ils sont tous partenaires et oeuvrent pour un même dessein.
    Là où jsuis né on dit:"seules les montagnes ne se rencontrent pas"
    18 ans que ça dure,la route est longue entre 2 montagnes.
    amitiés
    Nassim

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  13. On est de tout coeur avec vous les gars! Lachez rien.

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  14. culture technique OF COURSE!

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  15. ya bon, ya super les Assistants à l'enseignement artistique! MERCI D'ETRE LA!

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  16. tout à fait d'accord avec les techniciens, toujours quand on a besoin encore plus disponible qu'un professeur et les champions de l'aspect technique indispensable pour finaliser ses projets artistiques

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  17. Dans TEA, il y a Enseignement…

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  18. SILS VEULENT ETRE RECONNUS, IL FT QU'ILS SOIENT RECONNUS. C SIMPLE

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  19. Les équipes dirigeant ces ateliers sont là pour nous orienter techniquement mais sont surtout là pour nous aider dans notre façon de voir notre idée. C'est là qu'on se rend compte de sa forme, que l'on doit procéder à des choix qui pourraient radicalement changer son sens. J'ai toujours considéré que travailler dans ces ateliers était un enseignement complémentaire à ma formation. J'espère que le travail fourni par ces équipes sera enfin reconnu à sa juste valeur !

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  20. Pourquoi de ne pas reconnaitre un statut national correspondant aux compétences? Pourquoi cette inegalité?

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  21. Courage et force à vous qui vous battez pour maintenir un enseignement de qualité! J'espère de tout coeur que cette pétition portera ses fruits!

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  22. Je soutiens pleinement l'initiative des techniciens de l'ESADS de se voir enfin dotés d'un statut à la hauteur de leurs talents et de leur dévouement. Cette doléance légitime s'inscrit dans la mise à jour du statut des enseignants de l'école qui va prochainement se négocier pour le passage en EPCC et pour l'alignement sur les statuts universitaires (mastérisation).

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  23. A l’heure où la technique prend une place prépondérante dans notre paysage professionnel et artistique, il est nécessaire de préserver et reconnaître celle-ci à sa juste valeur.
    Pour avoir étudié pendant 5 années à l'Esads, et avoir bénéficié des compétences et du savoir-faire des techniciens de l'école, il apparaît que sans leur expertise et leur pédagogie, aucun de mes deux projets de diplômes n'aurait pu voir le jour.
    Il est très important, et ceci, pour le futur des prochains étudiants
    qu'ils soient reconnus en tant qu'Assistant d’Enseignement Artistique car c'est ce qu'ils sont. Courage, le brouillard est épais mais le soleil est à 500 mètres.

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  24. Plein de courage et de soutien pour maintenir un enseignement de qualité !

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  25. Pendant mes 5 ans d'études, j'ai vérifié chaque jours que vous portiez cette école à bout de bras en assurant non seulement votre boulot mais aussi celui de nombreux profs!
    Il est grand temps je l'on vous rende justice et que l'on vous garantisse un solide statut. (Demandez aussi que l'on vous paie les heures supplémentaires qui vous sont dues!)
    Je vous soutiens chaleureusement, bon courage à tous!

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  26. Leur travail correspond réellement au statut revendiqué.

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  27. Je soutiens par ma signature les revendications des actuels Techniciens d’Enseignement Artistique, pour obtenir sans délai, le statut d’Assistant d’Enseignement Artistique.Nous souhaitons travailler avec des professionnels concepteurs certes mais aussi capables d'assurer un suivi de réalisation... et comment faire si cette transmission n'est plus assurée dans les les écoles d'art ?

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  28. J'avoue qu'au moins la moitié de votre boulot est un travail de prof, parfois même plus qu'un prof car vous assistez au moment de la réalisation des travaux, donc quand tout se fait !

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  29. Les equipes gerant les ateliers techniques de l esad nous transmettre leur savoir faire et leur envie. Ils sont plus que des techniciens, ils font preuve d une pedagogie rare et d un soutien permanent, et permettent a de nombreux etudiants de se surpasser et de voir autrement.

    - resister c est creer- m.benasayag

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  30. Les "techniciens" de l'école des Arts Décoratifs de Strasbourg, sont bien plus que des techniciens. Ils participent à l'élaboration du projet de l'élève.
    Au delà de leur connaissances techniques, ils questionnent, conseillent, orientent les élèves dans leur choix, ils assistent donc l'élève. Leur savoir est bien plus vaste (références artistiques, pratique artistique...) et ils sont indispensables à l'enseignement dans cette école. C'est pourquoi je soutiens leur demande d'évolution de statut.

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  31. j'ai plus appris en un an aux côtés de ces équipes, qui s'investissent énormément pour les élèves, qu'auprès de professeurs titulaires parfois incapables d'accompagner un étudiant dans un projet qui lui tient à coeur.
    c'est dans la réalité de la réalisation, de l'action, du projet sans cesse remis en question, de son aboutissement final que j'ai beaucoup appris. un enseignement qui pour moi n'a pas de prix, et qui mérite en tout cas d'etre reconnu comme tel, comme indispensable.

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  32. Y'A QUE VOS ATELIERS QUI M'ONT VRAIMENT APPRIS DES "CHOSES". MERCI ENCORE ET COURAGE !

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  33. Bon courage les techniciens....

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  34. Indispensable dans cette école.

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  35. Même si je n'ai jamais côtoyé l'école, je vous soutiens à 200% !!!!

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  36. Pour parler de rémunération, regardez les emploi du temps, et vous verez qui travail le plus messieurs.

    Le société a besoin de penseur mais aussi et surtout d'acteur. Pourquoi distinguer la pensée de l'action? L'un n'est rien sans l'autre. Rabaisser la technique de cette école revient a l'handicaper. Le monde du travail ce fou des autistes incompétents. Laissez nous au moins cette apprentissage utile de l'école, sans ça, elle ne vaudra vraiment plus qu'une étiquette de diplôme.
    Payez les plus les gars, ils le méritent.
    On vaut rien sans tous ce qui nous apprenne, on est plus que des pauvres merde ignorantes, assisté pour toujours et vide. Il manquera la moitié de ce qu'on doit apprendre pour avoir du poids dans nos entretiens. On vaudra plus rien, c'est déjà maigre tout ça, alors préserver ce qu'il y a à préserver, sinon sa va être le bordel.

    Bizoux <3


    Peace And Love mes frêres

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  37. Pierre M à titre personnel20 septembre 2010 à 14:25

    Je ne signe que pour envoyer un signe de reconnaissance du travail accompli, pour que votre statut administratif soit débattu, comme celui des PEA devra l'être aussi dans le cadre du passage à l'EPCC et les choses ne sont pas engagées : coexisteront des statuts disparates. Qui sera salarié via l'EPCC, sur quel type de contrat qui restera attaché à la CUS titulaire ? Personne ne le sait précisément aujourd'hui. Si j'amène quelques restrictions à mon soutien c'est parce qu'il y a des formulations que je ne comprends pas (j'ai tout lu) et les mots sont des noms changeants de sens au grès des circonstances. AEA (assistant ... c'est quoi? assister ? assister qui ? ) Vous ne parlez que de votre engagement vers les étudiants, c'est formidable, il faut le reconnaître, mais... Un projet pédagogique, pour une école, par des groupes de recherches, ça ne se construit pas seulement dans une solidarité entre "techniciens". Les relations entre théorie/pratique/technique & technologie sont le cœur même de toute production artistique, de tout propos sur l'art et de toute la hiérarchisation temporelle que comporte les enseignements de l'art. Les règles sont variables et elles sont idéologiques ! Alors, dans vos revendications légitimes, se glissent des "choses" qui ne se règlent pas à l'amiable, à coup de témoignage de sympathie, d'empathie ou de détestation.

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  38. Charlie C à titre personnel20 septembre 2010 à 21:43

    Salut Pierre M c'est Charlie C.

    (je pense que comme ça notre anonymat reste total)
    Merci pour ta signature et ton commentaire!
    AEA est juste un statut qui corresponds à notre travail.
    Pour assister qui, les Professeurs comme les étudiants, n'en doute pas.
    Nous voulons simplement faire notre travail dans un cadre d'emploi y correspondant et continuer à participer à la mise en œuvre du projet pédagogique .

    Ps: Tu ne nous as pas dit que sommes charmants sur cette photo!

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  39. Ces ateliers sont le gros point fort des arts décos de Strasbourg, considérer les chefs d'atelier comme des techniciens uniquement est un non sens, il suffit d'y faire un tour pour voir combien les compétences des chefs d'ateliers vont bien plus loin que celles de techniciens hors pair (qu'ils sont également, ce qui est précieux bien sûr), combien de diplômes, de projets sont nés dans ces ateliers, des discussions, des solutions trouvées dans ces lieux !!!

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  40. J'ai pû constater l'implication exemptionnelle des TEA à l'ESAD pendant mon cursus. Ceux-ci, bien plus que la plupart des professeurs, m'ont permis de développer ma pratique avec un réel regard critique. Si leur pédagogie n'est pas reconnue comme telle, si les statuts de ces fervents travailleurs de l'ombre ne sont pas valorisés; il s'agit encore d'un mépris porté aux moyens, au processus de réalisation. Parce que l'art n'est pas que l'affaire de concept, parce que c'est en apprenant à maîtriser les outils, en exerçant la matière, que nous pouvons dévelloper nos pratiques. Cet enseignement technique est le squelette de l'enseignement artistique.
    Ces dernières années les TEA ont mis en place des projets collectifs pour les premières et secondes années, leur permettant d'utiliser et de maîtriser au plus vite l'ensemble des techniques d'impressions et de réalisation d'un livre. Cette équipe a donc sû construire des projets pédagogiques cohérents au dela d'un simple apport technique.

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  41. Dans une école d’art il existe deux catégories de personnels en charge de l'encadrement et de l’enseignement des étudiants :
    - Les Professeurs d’Enseignement Artistique.
    - Les Assistants d’Enseignement Artistiques (Spécialisés lorsque l’école ne délivre pas de diplômes nationaux ou pour assurer les cours du soir).

    Je peux fournir les définitions : « enseigner » et « assistant », issues du Petit Robert, pour mettre fin aux questions de sémantique :
    - Enseigner : Transmettre à un élève de façon à ce qu’il comprenne et assimile (certaines connaissances).
    - Assistant : Dans l’enseignement supérieur, enseignant chargé d’assurer les travaux pratiques et les travaux dirigés.

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  42. Beaucoup de choses sont énoncées et les revendications présentées me semblent tout à fait justes au vu du travail accompli. Il s'agit avant tout d'une reconnaissance pour ce qui est. Je vous remercie pour tout ça, pour ces quatre dernières années. C'est dommage de vous voir rejeté au point de ne plus pouvoir gober les promesses non tenues d'une direction anesthésiante. C'est triste d'imaginer que la situation vous force à priver la prochaine session d'un apport aussi bien technique que pédagogique absolument nécessaire à toute construction artistique en devenir. Car c'est une véritable chance de pouvoir être accompagné tout au long de projet par une équipe aussi compétente et cela aussi bien dans sa transmission d'un savoir que dans le questionnement sur nos différentes pratiques.
    Et puis vous êtes vachement beaux sur la photo.
    Je vous aime et Camille aussi.

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  43. Les techniciens des écoles d'art transmettent leurs connaissances techniques aux étudiants, ils sont donc de fait des enseignants. C'est aussi une demande des étudiants d'acquérir un savoir technique dans les ateliers. Sans ces ateliers et sans cet enseignement technique les écoles d'art perdent tout leur intérêt. C'est une chose qu'il faut reconnaitre.

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  44. J'ai été étudiant à l'ESAD et j'ai appris avec Pierre, Michel, Fabrice, Charlie, Bernard, Olivier, Ju, Camille. J'ai travaillé comme moniteur en vidéo et en numérique à l'ESAD ; j'ai vu les conditions de travail, les difficultés du quotidien, la part de pédagogie dont il faut faire preuve tous les jours. Cette année là à été éprouvante alors qu'elle n'a durée 9 mois.
    Aujourd'hui, au-delà de ma sympathie sincère pour mes anciens collègues devenus amis, une reconnaissance juste de leur rôle et de leur impact me parait plus que nécessaire au vu leur travail. Ce n'est pas l'aumône qu'ils réclament, ce n'est pas un cadeau que l'on peut leur faire, c'est simplement une normale reconnaissance acquise par le biais d'un travail régulier et sincère.
    Sans eux, une part importante de l'enseignement ne serai pas fourni et les pousser à ne respecter que leur tâche de technicien supérieur ne serai bénéfique ni à l'école des arts déco, ni aux étudiants. L'enseignement est une chose sur laquelle on ne peut plus faire d'économie de bout de ficelles au risque de se retrouvé dans un pays pauvre culturellement. Avoir des étudiants sortant de leur cursus sans être prêt pour le monde du travail, car c'est aussi de ça qu'il s'agit, est en danger déjà réel.
    Que le combat continu les amis !!!

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  45. Merci à Michel et Pierrot pour mes tous premiers pas dans le monde informatique visuel et numérique, que j'explore encore aujourd'hui avec plein de passion...

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  46. j espère que ca donnera quelque chose. de toute façon vous etes trop important pour l'esad

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  47. Je regrette de ne pas l'avoir dit dans les commentaires de la pétition : les ateliers sont la raison principale pour laquelle j'ai voulu intégrer l'esad. Et encore... je ne me doutais pas de toutes les possibilités qu'ils offraient. Je suis de tout coeur avec vous.

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  48. La préservation de l'enseignement artistique technique est indispensable dans les écoles d'arts. La maitrise technique permet au créateur d'exprimer son idée/ de concrétiser son projet avec précision et force. Elle n'est pas un artifice et surtout pas une discipline inférieure ou secondaire. De nombreuses écoles d'art ont déjà fait l'erreur de relativiser son importance et c'est une perte énorme. La qualité de l'enseignement des Arts Décoratifs repose en grande partie sur la richesse de ses équipements techniques et les enseignants compétents pour initier les étudiants à leur utilisation. Ces "assistants techniques" sont indispensables, et leur présence ne se limite pas à la technique : ils ont tous un regard averti sur la création et aiguillent les étudiants tant par leurs connaissances techniques que leurs conseils créatifs. Leur statut doit changer et leur travail mérite une vraie reconnaissance. Merci d'y prêter attention, sous peine de faire régresser significativement la richesse de l'enseignement à l'école des Arts Décoratifs de Strasbourg.

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  49. Votre suivit et votre enseignement dont nous bénéficions sont essentiels. Ils sont bien plus qu'un complément aux formations respectives dispensées par les enseignants en place. Au delà d'un apprentissage purement technique, qui est déjà d'une importance capitale, vos suivis de projets sont un excellent pendant à nos enseignements hebdomadaires. Ces ateliers sont la grande force de cette école. Les amputer d'une partie de leurs capacités formatives c'est affaiblir considérablement la qualité de l'enseignement de l'Esad.
    En espérant que vous accéderez à vos justes requêtes et avec tout mon soutient,
    Idir D.

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  50. En tant qu'ancien étudiant de l'ésad, option objet. Je soutiens cette pétition pour toute l'aide et la qualité de l'enseignement technique qu'ils m'ont apporté.

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  51. Cette évolution dans les statuts me semble indispensable pour que puisse se poursuivre le travail avec les étudiants.

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  52. Je soutient mes enseignants.

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  53. J'ai passé 5 ans aux arts déco et j'ai énormément appris dans les ateliers, et c'est un grand avantage de cette école par rapport aux autres d'avoir de bons ateliers bien équipés avec de bons assistants qui transmettent leur passion et leurs connaissances.

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  54. Ne suprimer pas aux étudiants cette étape capitale dans la réalisation d'un projet

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  55. OUI POUR CONSERVER LA QUALITE DE L'ENSEIGNEMENT A L'ESAD.

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  56. J’ai passé 5 années dans les murs de l’Ecole supérieure des arts décoratifs de Strasbourg. Les compétences qui me sont aujourd’hui reconnues au sein de mon milieu professionel je les dois autant à l’enseignement des professeurs de ma section qu’à « l’enseignement Off » dispensé dans les ateliers dit « techniques » de l’école par des personnes compétentes, connaissant extrement bien leur domaine et pédagogues qui plus est (je tire ici mon chapeau plus particulièrement à Olivier Beiger, Bernard Blény, Michel Ravey et Pierre Speich).Non contents de résoudre les différents problèmes techniques qui adviennent régulièrement dans une production plastique, les TEA font des bras et des mains pour se rendre disponibles aux étudiants et les accompagner dans leurs projets artisitiques, parfois le long d’une année entière (dans mon cas plusieurs années). L’angle sous lequel les TEA envisagent les différents projets d’étudiant est absolument complémentaire de celui des professeurs et ils sont bien souvent autant qu’eux des référents pour les étudiants.
    Il est primordial que les différents cours et formations que les TEA proposent aux étudiants soient maintenus sans quoi les prochaines promotions sortiront de l’école avec un bagage très nettement amoindri.
    Dans cette école les TEA travaillent ensemble pour les étudiants de toutes les options. Ils forment une véritable équipe, soudée et cohérente, ce qui, au sein de la guerre des clans qui fait rage aux arts déco comme dans l’ensemble des écoles d’arts de France et de Navarre est d’une part remarquable et d’autre part très agréable.

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  57. Sans les ateliers l'ESADS ressemblerait trop à la fac, c'est en grande partie de leur qualité que dépend la qualité de l'enseignement à l'école.

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  58. Biensur que je signe ! On est avec vous les mecs !

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  59. Les ateliers des arts décoratifs sont aussi essentiels que l'enseignement artistique et, à ce titre, je ne comprends pas pourquoi les techniciens n'ont toujours pas le statut d'Assistant d'Enseignement Artistique. Car c'est un véritable enseignement que j'ai reçu de leur part tout au long de mon cursus, et dont je me sers au quotidien dans mon travail en tant que Directeur Artistique.

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  60. meilleurs souvenirs que cette salle de sérigraphie et son prof si investi et dévoué. Un vrai pédagogue et une force de travail jamais rencontré depuis... Un grand merci et tout mon soutien

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  61. A l'heure d'aujourd'hui j'ai 27 ans et je travaille dans le domaine des arts visuels. J'ai fait 5 années d'études aux arts décoratifs de Strasbourg, je garderai un souvenirs de chacune de mes années d'études... mais en toute honnêteté le souvenir le plus précis et le plus émouvant restera les moments passé en ateliers, à vos côtés.

    C'est ce qui a poussé incontestablement ma pratique à celle qu'elle est aujourd'hui.

    Qu'est ce qui fait l'âme d'une école ?
    De toute évidence, ces étudiants... mais aussi ces professeurs bien que souvent trop occupés, indisponible ou tout simplement ailleurs. Pour finir, ces techniciens, eux, toujours présent et disponible, devenant ainsi des repères pour chacun d'entre nous !
    Le lien qui se tisse entre les étudiants et les techniciens sont stratifiés comme le sont nos recherches, pour devenir de plus en plus épais et remarquable ! Ne pas préserver cette force qu'est les ateliers et ceux qui les font tourner, c'est immanquablement coucher une école qui d'apparence souhaite être debout ! Merci à tous les techniciens !

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  62. On est obligés de vous soutenir car sans vous l'école perd toute la qualité de son enseignement.. Les profs ont un bon esprit critique en générale et leur opinion est importante, mais faut pas se leurrer, l'aspect technique qui va nous permettre de ne pas créer que du vent c'est grace à vous!!!

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  63. Librairie ouvrir l'oeil-Lyon18 octobre 2010 à 16:09

    La plupart des publications sérigraphiées viennent de chez vous, nous vous remercions du travail accompli et ne pouvons qu'être pour sa reconnaissance pleine et entière.

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  64. toujours en train de se plaindre, hein. elle est belle la jeunesse, ma bonne dame.

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  65. Parce qu'on y apprend énormément dans ces ateliers !

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  66. Bravo aux photographes de la manif étudiante!

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  67. Ancien étudiant aux art déco - de 1976 à 1983, atelier Métal et Département Environnement -, je dois dire que cette mobilisation fait plaisir à voir. Pour vos " techniciens " qui se donnent a fond dans leur métier, et qui ont le droit d'exiger qu'on cesse de les déconsidérer, merci à tous ces écrivains qui n'ont certainement pas rédigés d'écrits vains.
    Félicitation pour leur engagement et leur soutien, qui est un acte politique véritable.

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  68. En ce temps là,dans les années 70/80, l'Ecole était municipale et vivait une époque charnière.
    Elle existait principalement sur la renommée de ses ateliers et départements, d'où émergeait une force créatrice peu commune. La création du Département Art, sous couvert de subventions nationales, du Ministère des affaires Culturelles, allait la propulser dans une autre dimension, bientôt marquée et orientée par les techniques de l'information, de l'informatique. Nous pressentions une traversée d'une ère à une autre, plus technologique, plus globalisante, plus arithmétique, plus économique, plus ouverte sur un monde qui basculait dans la globalisation.
    Les signes étaient là, mais nous n'y pouvions rien, car les enjeux financiers allaient s'imposer aux cultures et aux choix singuliers, aux pensées singulières.
    Nous terminions nos études avec le même plaisir qu'en les commençant, s'inquiétant, tout de même, des mutations à venir.
    Je fus major, un temps, et c'était bien, simplement bien.
    Les professeurs unanimes révélaient nos talents, respectables, respectés, respectueux des étudiants qu'ils accompagnaient.
    Les " techniciens " étaient des amis, conseillers valeureux et respectés.
    Rares et précieux, aussi.
    Les discussions allaient bon train, et les débats, nombreux, faisaient rage, parfois, lors des performances organisées au pied levé, ça et là, au bon gré de leurs organisateurs enthousiastes.
    Ce temps est passé, et j'observe qu'après tant d'années les étudiants, à l'instant, s'interrogent et s'investissent.
    Alors je suis fier d'eux et de leur envie d'expression, et leur rappelle qu'en leur temps d'autres ont mis leurs talents au service de la liberté, mais pas n'importe quelle liberté.
    Comme vous, qui prenez votre destin en main, en choisissant d'interpeller de façon festive, mais forte, les élus qui le sont pour défendre l'extraordinaire chance de que représente cette école, ses étudiants, et l'ensemble des personnels qui la font vivre, et, à leur tour, révèlent les talents qui font le monde.
    Le premier dessin, dans le sable d'une grotte, a été l'expression de la première pensée partagée. Le première écriture en est issue.
    La culture, toutes les cultures s'en sont inspirées.
    Aujourd'hui, vous écrivez vos lettres pour que vos mots soient entendus ... Curieuse conséquence de l'écriture.
    Persévérez, prenez position, exprimez vous sans relâche.
    Je vous accompagne.

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  69. En ce temps là,dans les années 70/80, l'Ecole était municipale et vivait une époque charnière.
    Elle existait principalement sur la renommée de ses ateliers et départements, d'où émergeait une force créatrice peu commune. La création du Département Art, sous couvert de subventions nationales, du Ministère des affaires Culturelles, allait la propulser dans une autre dimension, bientôt marquée et orientée par les techniques de l'information, de l'informatique. Nous pressentions une traversée d'une ère à une autre, plus technologique, plus globalisante, plus arithmétique, plus économique, plus ouverte sur un monde qui basculait dans la globalisation.
    Les signes étaient là, mais nous n'y pouvions rien, car les enjeux financiers allaient s'imposer aux cultures et aux choix singuliers, aux pensées singulières.
    Nous terminions nos études avec le même plaisir qu'en les commençant, s'inquiétant, tout de même, des mutations à venir.
    Je fus major, un temps, et c'était bien, simplement bien.
    Les professeurs unanimes révélaient nos talents, respectables, respectés, respectueux des étudiants qu'ils accompagnaient.
    Les " techniciens " étaient des amis, conseillers valeureux et respectés.
    Rares et précieux, aussi.

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  70. Les discussions allaient bon train, et les débats, nombreux, faisaient rage, parfois, lors des performances organisées au pied levé, ça et là, au bon gré de leurs organisateurs enthousiastes.
    Ce temps est passé, et j'observe qu'après tant d'années les étudiants, à l'instant, s'interrogent et s'investissent.
    Alors je suis fier d'eux et de leur envie d'expression, et leur rappelle qu'en leur temps d'autres ont mis leurs talents au service de la liberté, mais pas n'importe quelle liberté.
    Comme vous, qui prenez votre destin en main, en choisissant d'interpeller de façon festive, mais forte, les élus qui le sont pour défendre l'extraordinaire chance de que représente cette école, ses étudiants, et l'ensemble des personnels qui la font vivre, et, à leur tour, révèlent les talents qui font le monde.
    Le premier dessin, dans le sable d'une grotte, a été l'expression de la première pensée partagée. Le première écriture en est issue.
    La culture, toutes les cultures s'en sont inspirées.
    Aujourd'hui, vous écrivez vos lettres pour que vos mots soient entendus ... Curieuse conséquence de l'écriture.
    Persévérez, prenez position, exprimez vous sans relâche.
    Je vous accompagne.

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  71. Je pensais bien, qu'avec le remaniemment du statut des Ecoles d'Art, il y aurait du n'importe quoi ! J'ai eu la chance de passer un concours en 2005 et d'avoir un poste, là où j'enseignais.( réussite au concours, allant de paire avec une ouverture de poste). Ce qui ce passe est une chose insupportable, car les "techniciens",employés pendant de nombreuses années, voir très nombreuses, ont été utisés comme enseignants à part entière. Quand les villes et l'état, peuvent faire à moindre coût, ils ne s'en privent pas. De tout coeur avec vous !

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  72. Nous sommes dans le même cas à l'ENSAN. Cette reconnaissance de la pédagogie liée à l'enseignement technique est essentielle afin de valoriser tous les types de savoirs donnés aux étudiants

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  73. tant qu'à faire, pourquoi ne pas délocaliser en Chine l'enseignement des pratiques techniques de nos écoles d'art pour ne garder qu'un enseignement théorique?
    Jean Prouvé, reviens! ils sont devenus fous!!!!

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  74. Le controversé Mircéa Eliade annonçait que l'humanité a eu accès au l'alchimie, aux pensées modernes et civilisatrices, dés lors qu'elle s'est intéressée à la transformation des matières, des terres, de l'eau, du feu et du souffle.
    C'est au fond de grottes, devenue des mines, que ces matières ont été ont été extraites, tel des embryons de l'utérus de la terre-mère.
    Les TEA sont allés à la mine ?
    Qu'en est-il de leurs recherches, de leurs découvertes ?
    Est-ce promesse ou détresse ?
    Qu'est-ce qu'ils ont trouvé ? Un filon ? Une décision ? La patience ?
    Un désir ? Une tasse de TEA ?

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  75. "Le marché aime la fluidité -comme vous- et déteste toutes ces revendications ringardes, toutes ces manifestations de la nostalgie et du ressentiment, toutes ces crispations des privilèges et toutes ces viscosités sécrétées par des syndicats dinausoresques incapables de s'intégrer à la généreuse mobilité sociale des démocraties-marchés. Vous souhaitez une école plus expérimentale, plus festive?Allez y! Faites toutes les expériences que vous voulez,
    du moment que ça ne coute pas cher."

    (G.Châtelet - Vivre et Penser comme des Porcs)

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  76. Courage, la lutte continue!

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  77. Comité invisible3 novembre 2010 à 22:47

    « En fait, tout processus insurrectionnel part d’une vérité sur laquelle on ne cède pas. Il s’est vu à Hambourg, dans le cours des années 1980 , qu’une poignée d’habitants d’une maison occupée décide que dorénavant il faudrait leur passer sur le corps pour les expulser. Il y eut un quartier assiégé de tanks et d’hélicoptères, de journées de bataille de rue, de manifestations monstres – et une mairie qui, finalement, capitula. Georges Guigouin, le « premier maquisard de France », n’eut en 1940 pour point de départ que la certitude de son refus de l’occupation. Il n’était alors, pour le Parti communiste, qu’un « fou qui vit dans les bois » ; jusqu’à ce qu’ils soient 20000, de fous à vivre dans les bois, et à libérer Limoges. »

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  78. Le fort échoue parce qu'il se coupe du peuple, le faible finit par triompher parce qu'il est lié au peuple et travaille pour lui.

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  79. "Entre une pratique sans tête et une théorie sans jambes, il n'y aura jamais à choisir"

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  80. "La théorie devient sans objet si elle n'est pas rattachée à la pratique révolutionnaire ; de même que la pratique devient aveugle si sa voie n'est pas éclairée par la théorie révolutionnaire."

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  81. « Au cours de la dernière période du capitalisme post-1968, l’économie elle-même ( la logique du marché et de la concurrence ) s’est imposée comme l’idéologie hégémonique. Dans le domaine de l’éducation, par exemple, l’école représente de moins en moins un service public indépendant du marché, choyé par l’état et sanctuaire de valeurs éclairées (liberté-égalité-fraternité). En vertu de la formule liturgique « à moindre coûts, meilleure efficacité », elle s’est laissé envahir par diverses formes de partenariat public-privé. »

    On est en plein dedans !

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  82. dans le conflit présent comme dans ceux du passé, être inerte c'est ëtre battu. Amitiés combatives

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  83. Avec tout ce que nous ont apporté les personnes qui s'occupent des ateliers dits" techniques" comme qualité pédagogique, ne pas leur accorder le statut qu'ils méritent n'est tout simplement pas respectueux de leur travail, et donc de ce qu'ils apportent à l'école de l'ÉSAD (et donc dans un sens, ce n'est pas respectueux de l'école en elle-même).
    Sans eux, aucun des auteurs de bande dessinée, d'illustrateur, et même d'artiste de tout poil étant passés entre leur mains ne serait ce qu'il est actuellement. Le rayonnement de l'école ne serait pas aussi important sans ces "techniciens". Ce sont les ateliers d'inititiation et la pratique proposée au sein de certains de ces ateliers qui ont modifié ma manière de travailler (en plus de m'avoir fait comprendre des choses incompréhensibles au sein de cours purement théorique).
    Le non-respect du travail qu'effectuent ces excellents pédagogues ne reflète-t-il pas des guéguerres d'un autre âge (la guerre entre la pratique et la théorie) ?

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  84. Et donc tout va mieux pour cette rentrée 2011 qui approche ?
    Il me semblait que le rôle de l'assistant était d'assister un enseignement, et non pas de le dispenser en autonomie.
    L'astuce courante étant d'affirmer : "Oui mais bon donner des cours c'est aussi ça être assistant"
    On peut ensuite ajouter : "Oui mais bon faire la maintenance de la presse et du parc informatique, c'est aussi ça être assistant"
    Au final on se retrouve avec des emplois couteau suisse, avec des attributions plus que vagues, un un statut très mal définit.
    L'assistant finit par être technicien le lundi, assistant le mardi, et prof le jeudi...
    Chez lui il profite de ses week-end pour faire de la veille technologique pour pas être en rade le lundi, et prépare ses cours pour le jeudi histoire de ne pas se trouver mal devant les étudiants.
    J'ai suivi votre combat pour bien faire passer la nuance de statut entre technicien et assistant, mais quelle est en définitive celle entre un prof et un assistant ?
    Se limiter à un technicien c'est XA heures pour un salaire XB, un assistant YA h pour YB €, et un prof ZA pour ZB €...
    Statut, ok. Salaire, ok. Heures, ok.
    Rôle ?

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  85. Bonjour Monsieur Anonyme,
    Effectivement, on peut penser que ce mouvement se réduit à vouloir travailler moins pour le même salaire: sauf que ce n'est pas le cas, d'une part, car le statut d'assistant est moins avantageux pour pas mal d'entre nous.
    D'autre part, le statut d'assistant, comme beaucoup de professions d'ailleurs, ne se réduit pas simplement à assister. Comme un peintre peut d'ailleurs utiliser un marteau et pas forcément un pinceau. L'assistant n'est pas monotache, eh oui.
    Sa qualité d'assistant reflète son engagement dans un projet pédagogique global définit par, désolée pour la tautologie, un conseil pédagogique. Dans ce projet pédagogique, deux types d'enseignement se dégagent: Un enseignement qui consiste à transmettre un savoir faire technique, un vocabulaire, une finesse et précision dans les réalisations en atelier, ainsi qu'un début de réflexion, de recul, sur ces réalisations. Un autre enseignement, qui va consister à affiner cette réflexion sur la création par des cours théoriques, pratiques et par entretiens individuels ou en groupe. Ainsi, les deux enseignements sont liés sans pour autant que l'assistant tienne la chandelle au professeur.
    Le problème de la veille technique est un autre problème qui n'est pas résolu. En effet, dans nos revendications, nous demandions également la création de 3 ou 4 postes pour cette veille technique. Mais, il faut être réaliste, parait-il, et nous estimer heureux, nous dit-on. Donc, on (les assistants) palie au manque. Mais si tu veux, Monsieur Anonyme, on arrête la veille technique: ce qui refoutra pas mal le bordel. Sauf que non, car il existe un cahier des charges pour chaque profession, et dans notre cahier des charges a été ajouté cette veille technique.
    Ménager la chèvre et le chou, être dans le principe de réalité, s'estimer heureux: politique de la gauche actuelle.
    Pour un temps.
    Camille

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  86. Bonjour à tous mes confrères

    J'ai réussi, après 13 ans de contrats successifs d'un an, avec bien du mal, à obtenir ma titularision comme AEA, puis quelque 10 ans plus tard, à la faveur d'un changement de direction qui s'y opposait, a passer avec succès l'examen professionnel d'ASEA, à 60 ans, pour quelques 10€ de plus sur la paye!
    Je vais maintenant, à presque 65 ans, être poussé dehors malgré mon souhait de prolonger d'1 ou 2 ans mon activité comme les textes m'en donnent le droit.

    Votre combat a été le mien pendant 28 ans d'école.
    Et comme j'ai pu m'en entretenir avec certains d'entre vous, lors d'une rencontre des techniciens, chez vous, voilà 2 ans, la reconnaissance n'est pas gagnée et nous sommes toujours considérés comme des besogneux corvéables, en tout cas dans de petites structures comme la nôtre, ici.

    La reconnaissance des techniciens en AEA et/ou ASEA, si elle est plus valorisante et conforme à la réalité de nos activités, cache une autre réalité qui est celle de la quasi impossibilité d'évolution de carrière.
    Les carrières de Techniciens ou d'AES/ASEA sont des nasses professionnelles desquelles on émerge difficilement...

    Courage

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  87. Meme si je suis un peu en retard, je vous soutiens complètement. Qui sait quelle est votre situation aujourd'hui...!!!

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